C’est la fonction présidentielle qui se trouve ainsi directement atteinte et discréditée en la personne d’un titulaire capable de se montrer à ce point inférieur aux exigences de cette haute charge, et, il faudra plus que quelques caresses aux hermines des plus hauts représentants du corps judiciaire pour effacer cette agression -sans précédent, en démocratie, à ce niveau de responsabilité, envers une institution qui est le pilier de l’Etat de droit : il y a des pays où une telle forfaiture contraindrait son auteur à la démission, sans préjudice des foudres pénales de la loi.