img01

Dernières parutions

  • Conseil Supérieur de la Macronie mardi, 31 janvier 2023
    Jamais, sans doute, les nominations au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) n’auront suscité autant de polémiques que celles qui viennent d’intervenir. C’est qu’elles témoignent, avec la force tranquille du cynisme, d’une totale absence de vergogne et de la moindre retenue dans la faveur partisane au sein des cercles du…
    En savoir plus...
  • Le plan (média) de M. Dupond-Moretti vendredi, 06 janvier 2023
    Le ministre de la justice vient d’annoncer les « 60 mesures » de son « plan d’action ». La plupart, en fait, ne sont pas des « scoops » : issues, pour l’essentiel, du rapport des « Etats généraux de la justice », elles avaient déjà été esquissées, notamment à l’occasion de la présentation et de la promotion du…
    En savoir plus...
  • La politique du bouc émissaire samedi, 24 décembre 2022
    L’agression meurtrière commise, le 23 décembre, à Paris, a été l’occasion, de la part de certains milieux médiatiques et politiques, à une recherche de « boucs émissives » sans la moindre considération des éléments, factuels et juridiques, de la situation :
    En savoir plus...

Adhérez à l'APM

la nouvelle association professionnelle des magistrats

En déplacement à Fouras, en Charente-Maritime, le 31 mars dernier, le candidat-président Emmanuel Macron a froidement déclaré sur Europe 1, pour commenter une affaire récente dans la région (un agriculteur poursuivi pour meurtre après avoir tiré sur un cambrioleur) : "Chacun doit avoir la sécurité et c'est le devoir de la puissance publique de l'assurer. Mais, je suis opposé à la légitime défense. C'est très clair et c'est intraitable parce que sinon, ça devient le Far West. Et je ne veux pas d'un pays où prolifèrent les armes et où l'on considère que c'est aux citoyens de se défendre."

                D’une présidence inaugurée par une capitulation sans condition devant des terroristes terriens, à Notre-Dame des Landes, en dépit des décisions de justice, de la position des élus et même de la volonté populaire -comme une légitimation de toutes les violences commises à l’encontre des personnes et des biens, sans oublier les forces de l’ordre-, et, symbolisée aujourd’hui par un ministre de la justice applaudi dans les prisons (quand il n’est pas, lui-même, mis en examen…), on peut redouter toutes les abdications de l’Etat de droit sous la pression de la rue –à plus forte raisons quand s’y mêlent de troubles jeux électoralistes et clientélistes…

                Le cynique « parachutage » annoncée de la propre directrice de cabinet du garde des sceaux au Conseil constitutionnel (aux côtés, qui plus est, d’une ministre en exercice !) est un scandale d’Etat.