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Dernières parutions

  • Conseil Supérieur de la Macronie mardi, 31 janvier 2023
    Jamais, sans doute, les nominations au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) n’auront suscité autant de polémiques que celles qui viennent d’intervenir. C’est qu’elles témoignent, avec la force tranquille du cynisme, d’une totale absence de vergogne et de la moindre retenue dans la faveur partisane au sein des cercles du…
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  • Le plan (média) de M. Dupond-Moretti vendredi, 06 janvier 2023
    Le ministre de la justice vient d’annoncer les « 60 mesures » de son « plan d’action ». La plupart, en fait, ne sont pas des « scoops » : issues, pour l’essentiel, du rapport des « Etats généraux de la justice », elles avaient déjà été esquissées, notamment à l’occasion de la présentation et de la promotion du…
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  • La politique du bouc émissaire samedi, 24 décembre 2022
    L’agression meurtrière commise, le 23 décembre, à Paris, a été l’occasion, de la part de certains milieux médiatiques et politiques, à une recherche de « boucs émissives » sans la moindre considération des éléments, factuels et juridiques, de la situation :
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Le garde des sceaux vient d’apporter sa contribution à cette espèce de « Concours Lépine » ouvert depuis quelque temps à propos de l’irresponsabilité pénale des malades mentaux, où chacun s’efforce, en torturant le droit et la logique formelle, de résoudre cette quadrature du cercle : comment ne pas donner l’impression de remettre en cause le principe cardinal qu’on « ne juge pas les fous », tout en y faisant quand même exception pour (illustration, une fois de plus, de la détestable pratique « un fait divers, une loi »…) se plier aux injonctions des milieux qui ont dénoncé comme un scandale la conclusion judiciaire de ce qu’il est convenu d’appeler « affaire Sarah Halimi ».

« Un ministre doit quitter le gouvernement lorsqu’il est mis en examen » avait déclaré le candidat E. Macron en 2017. Force est de constater que cet engagement, comme les précédents, ne sera pas respecté.

Une épidémie de démissionnite frappe la Cour de Justice de la République, côté parlementaires : on en compte ainsi déjà deux à ce jour, qui entendent par là protester contre la conduite de l’instruction à l’égard de M. Dupond-Moretti, convoqué dans les prochains jours pour s’expliquer sur la poursuite dont il fait l’objet.