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  • Le projet de loi « d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 », récemment déposé, qui prétend fixer le cap jusqu’à la fin du quinquennat, derrière le paravent de la grande opération de communication qui avait été lancée sous le nom ronflant d’ « Etats généraux de la justice» -comme un…
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  • Le garde des sceaux vient de présenter en Conseil des ministres un projet de loi organique « relatif à l’ouverture, la modernisation et la responsabilité du corps judiciaire ». Sans s’attarder dans le détail de la rédaction de ce document, touffu, il appelle, dans sa philosophie, ses orientations et son architecture générale,…
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  • Conseil Supérieur de la Macronie mardi, 31 janvier 2023
    Jamais, sans doute, les nominations au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) n’auront suscité autant de polémiques que celles qui viennent d’intervenir. C’est qu’elles témoignent, avec la force tranquille du cynisme, d’une totale absence de vergogne et de la moindre retenue dans la faveur partisane au sein des cercles du…
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L’actuel ministre de la justice a été copieusement hué, ce jour, lors de la manifestation policière devant le Palais-Bourbon.

15 mai

Face à la crise de confiance majeure envers les responsables des affaires publiques, latente de plus longue date, que traduisent les alertes lancées par des militaires devant la désagrégation du lien national et les menaces de confrontation civile qu’elle porte, comme la lassitude et l’exaspération des forces de l’ordre devant les violences dont leurs membres sont victimes, avec le sentiment, bien souvent, de la vanité de leurs efforts pour mettre hors d’état de nuire les ennemis de notre société, les réponses de circonstance et les postures de pure communication apparaissent aujourd’hui dérisoires –sinon même indignes et scandaleuses, quand elles tendent à prendre la justice comme bouc émissaire d’interrogations légitimes et de frustrations compréhensibles, aussi bien dans certains corps de l’Etat que dans l’opinion.

Supériorité –trop méconnue dans un débat public marqué par l’ignorance et l’idéologie-, du ministère public dit « à la française », le fait de confier la poursuite pénale –qui est un acte grave et lourd de conséquences (parfois définitives et irréparables, concrètement)-, à un magistrat (et non, comme dans certains systèmes, à la police, voire aux particuliers privés), s’accompagne traditionnellement, en France, du principe de l’opportunité des poursuites.