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Comment Taubira a torpillé le plan prison de Sarkozy

Selon plusieurs personnalités de droite, le ministère de la Justice a décidé de dépecer la loi de programmation de mars 2012 qui prévoyait de créer plus de 24.000 places de prison d'ici à 2017.

 

Le plan prison des années Sarkozy aura le vécu le temps d'une campagne présidentielle. L'ancien député UMP de Gironde, Jean-Paul Garraud, en était le rapporteur. La loi de programmation du 27 mars 2012 relative à l'exécution des peines prévoyait de créer plus de 24. 000 places de prison supplémentaires à l'horizon 2017. Pour porter le total des places disponibles à 80.000.

Des dispositions visaient également à traiter le problème de la dangerosité des détenus, mais aussi celui de la récidive. Il ne s'agissait pas d'un plan «tout carcéral», mais d'un panel de mesures visant à mettre en place des dispositifs gradués selon le profil des délinquants concernés.

Trois centres nationaux d'évaluation de la dangerosité des détenus devaient notamment être créés.

« Mme Taubira a émasculé la politique pénale», se désole l'ex-député, toujours magistrat et récemment devenu le président de la nouvelle Association professionnelle des magistrats (APM). Selon lui, «la réponse au défi carcéral a été la circulaire Taubira pour enjoindre aux parquets de ne pas requérir des peines de prison ferme pour les courtes peines».

«Crédits sabrés»

Le choix budgétaire de la ministre de la Justice pour 2013 a fait bondir le député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti. «Les crédits de l'administration pénitentiaire ont été sabrés», proteste l'élu, auteur d'un rapport remarqué sur la lutte contre la récidive. Selon lui, les autorisations d'engagement ont chuté de 40 %.

La Chancellerie se serait en fait «limitée, dit-il, à conclure le programme immobilier engagé pour 2013, soit la création de 13.200 places, dont une bonne part pour remplacer des places de prisons détruites». Au final, pour 2018, le nombre de places de prison ne devrait pas dépasser les 63.500. Pour un nombre de détenus qui atteint déjà aujourd'hui plus de 67.800 personnes.

Éric Ciotti le dit: «Pour faire tenir son modèle ubuesque, qui foule aux pieds le droit des vic­times, Mme Taubira estime qu'il y a trop de condamnés. Mais le problème n'est pas qu'il y a trop de condamnés, c'est qu'il manque des places de prison.» Le taux d'incarcération en France demeure pourtant au-dessous de la moyenne européenne.

Jean-Paul Garraud renchérit: «Mme Taubira a mis la politique pénale au service d'une utopie qui ne peut que faire grimper la délinquance.»

 

(Source : Le Figaro.fr)

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