La décision rendue, le 19 juin dernier, par le Conseil Constitutionnel sur la loi « visant à renforcer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents », a, hélas sans surprise, passé à la broyeuse l’essentiel des dispositions qui tendaient -et pourtant, avec beaucoup de prudence et de timidité-, à renforcer la réponse pénale à l’égard des mineurs.