Qu’elles soient liées à un extrémisme idéologique anti-carcéral ou à un gangstérisme de grande envergure (l’un n’étant pas exclusif de l’autre…), les agressions commises ces derniers jours contre des établissements pénitentiaires ou leurs agents, comme les menaces proférées à leur encontre, signent une intolérable escalade dans le défi à la justice et à la puissance publique.
L’A.P.M. exprime à cet égard sa pleine et entière solidarité avec les personnels concernés. Elle rappelle qu’elle n’a cessé, depuis sa création, de soutenir les attentes et exigences de ces derniers quant à leurs conditions de travail et quant aux signes tangibles de la reconnaissance qui leur est due pour le très éminent service qu’ils rendent à la sécurité publique.
Elle n’a jamais manqué de dénoncer la dégradation de l’autorité dans les prisons, l’altération du crédit des sanctions et l’insuffisance des moyens accordés à ce pilier de la politique pénale, sous les coups de boutoir d’une idéologie anti-carcérale, sinon même anti-pénale, sous des majorités irresponsables ou inconscientes.
Alors que des forces occultes haineuses de l’ordre républicain veulent, par l’intimidation ou la terreur, contraindre l’Etat à baisser les bras devant le crime, décourager ses serviteurs et lui substituer leur propre loi mortifère, l’ A.P.M. attend des pouvoirs publics les mesures à la hauteur pour protéger les agents, identifier et mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces violences et rétablir en prison un ordre sans faille.