C’est bien un choix politique, et, il est majeur pour le crédit de tout notre système pénal !
C’est bien un choix politique, et, il est majeur pour le crédit de tout notre système pénal !
Le suicide d’une jeune magistrate, dont ses collègues évoquent la souffrance au travail, est le déclencheur d’une réaction de grande ampleur au sein du corps judiciaire, traduite par la signature en masse, inusitée, d’une pétition dénonçant, notamment, des conditions de travail dégradées, le manque chronique de moyens et la pression de gestionnaires obsédés d’affichage statistique.
Matthieu Valet, secrétaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires de police, a conclu sa tribune publiée dans VALEURS ACTUELLES n° 4433 du 11/17 novembre 2021, par la formule suivante, assassine : « Ne serait-ce pas finalement le système judiciaire qui a perdu l'essence même de sa mission ? »
C’est dans un parc d’attractions (!) que M. MACRON a lancé hier sa grande opération de communication politique préélectorale sur la Justice, dite pompeusement « Etats généraux de la Justice », annonçant, sur l’air du « ça ira, ça ira », la révolution dans l’institution –qu’il persiste, par dérision et mépris affiché à appeler « service public de la justice », en oubliant qu’il s’agit d’une autorité constitutionnelle (aurait-on idée de parler du « service public du gouvernement » ou du « service public du parlement » ?!…).