M. Dupond-Moretti doit aujourd’hui tenter de faire oublier cet avocat homonyme qui, naguère, devant les tribunaux, se faisait le chantre de l’ « inceste consenti »…
M. Dupond-Moretti doit aujourd’hui tenter de faire oublier cet avocat homonyme qui, naguère, devant les tribunaux, se faisait le chantre de l’ « inceste consenti »…
L’alchimiste de la Place Vendôme vient de découvrir la pierre philosophale : pas assez de magistrats ? de trop longs délais de jugements ? Abracadabra, il suffit de… faire siéger des avocats à la place des magistrats !
Nicolas Sarkozy en avait rêvé (un rapport avait été commandé en ce sens à l’avocat d’affaires Jean-Michel Darrois –qui en a rejoint bien d’autres dans les greniers de la Chancellerie...), Me Dupond-Moretti est déterminé à le faire : le lawyer à la française ; soit, plus spécialement, l’avocat en entreprise, cette « chauve-souris » du fabuliste qui serait, « en même temps », salarié aux ordres de son patron et dévoué à ses intérêts, et, « en même temps », un ersatz d’avocat bénéficiant des principales protections reconnues à la profession –dont… le secret professionnel.
La honteuse « affaire Duhamel », en dehors des réflexions d’ordre moral ou sociologique qu’elle peut appeler, a rouvert le débat récurrent sur la répression spécifique des agressions sexuelles sur les mineurs ; deux sortes de questions sont, en particulier soulevées :