On s’y attendait, évidemment, trop instruits par l’expérience pour nourrir encore la moindre illusion : le Conseil Constitutionnel est donc au rendez-vous ! Avec sa décision du 2 octobre dernier sur une question prioritaire de constitutionnalité très imprudemment transmise par la Cour de Cassation ; dont il résulte que l’essentiel du droit de la détention provisoire serait inconstitutionnel et devrait être réécrit d’ici le 1er mars 2021, pour permettre à tout détenu estimant que ses conditions de détention portent atteinte à sa dignité, d’exercer un recours pour faire immédiatement cesser cette situation, ceux existant à l’heure actuelle étant jugés insuffisants, faute d’avoir expressément prévu ce motif…