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Suite à la révélation d’une enquête préliminaire conduite pendant une demi-douzaine d’années par le Parquet national financier au sujet d’une « fuite » soupçonnée dans un dossier concernant M. Sarkozy et certaines personnes autour de lui (dont un avocat et un magistrat), quelques « ténors » du Barreau, qui avaient été mis sous surveillance (on avait, manifestement, des raisons de penser que cette « fuite » venait de milieux judiciaires et pouvait résulter de collusions entre certains avocats et certains magistrats), avaient engagé des procédures -s’estimant sans doute au-dessus des lois (et, détail savoureux, c’était les mêmes qui sont prompts, à l’occasion, à hurler à la mort quand leurs clients sont victimes de violations du secret de l’enquête et de l’instruction, réclamant alors à cor et à cris investigations et sanctions, et, se plaignant à l’envi qu’il n’y aurait « jamais aucune suite »…). Parmi ces plaignants, se trouvait alors Me Éric Dupond-Moretti ; qui, nommé ministre de la justice s’est désisté de son action pour sauver un minimum les apparences dans l’évident conflit d’intérêt….

                L’implication dans le viol et le meurtre d’une adolescente à Nantes d’un homme sorti de prison depuis peu, après une condamnation à 18 ans de réclusion criminelle pour une série de viols, suscite l’incompréhension et l’indignation de nos concitoyens, prompts à mettre en cause –comme toujours en pareil cas-, le fonctionnement de la Justice –en oubliant que ce ne sont pas les magistrats qui font les lois qui permettent ce genre de faits, mais, leurs élus.

Comme il était, malheureusement, archi-prévisible -et annoncé-, le Conseil (in)constitutionnel a mis en charpie la loi qui prévoyait -même encore trop timidement-, d’imposer un contrôle aux personnes condamnées pour des faits de terrorisme après leur sortie de prison.

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