L’Etat n’a pas pris ou ne veut pas prendre conscience que le défi lancé à notre démocratie est d’ordre civilisationnel, déplore Jean-Paul Garraud, député européen RN et président de l’association professionnelle des magistrats. Tribune.
L’Etat n’a pas pris ou ne veut pas prendre conscience que le défi lancé à notre démocratie est d’ordre civilisationnel, déplore Jean-Paul Garraud, député européen RN et président de l’association professionnelle des magistrats. Tribune.
« Ils » sont donc « passés », une fois de plus, ridiculisant les téméraires fanfaronnades d’un Président qui s’était pris pour le futur Maréchal Joffre à la veille de la bataille de la Marne…
Mme BELLOUBET avait couronné son lamentable, passage à la Chancellerie par une libération massive de détenus (plus de 13 000) sous un prétexte sanitaire totalement artificiel (le risque de contamination n’était, évidemment, pas lié au nombre de détenus présents, mais, aux seules précautions prises pour prévenir l‘entrée du virus de l’extérieur –et, de fait, celles adoptées par l’administration pénitentiaire se sont révélées efficaces, puisqu’il n’y a eu que peu de cas, bien maîtrisés : ce qui montre à quel point la ministre s’était moquée des Français, en jouant sur leur peur pour faire passer ce qui n’était, en réalité, que la concrétisation d’une pure vision idéologique anti-carcérale et anti-pénale !).
Après le dernier atroce attentat terroriste, on annonce que le Président Macron a demandé à ses ministres de l’intérieur et de la Justice de remettre sur le chantier, d’ici deux semaines, le projet de loi sur le « séparatisme » (terme euphémique et tout à fait impropre, au demeurant, car le terrorisme islamique ne veut pas le moins du monde se « séparer » de la France, mais.. s’en emparer ! Il faut croire, d’ailleurs que le mot était encore trop fort, puisqu’il avait été abandonné, en cours de route, pour celui, plus neutre et passe-partout, de « laïcité »…) –illustration, une fois de plus, de la détestable pratique du « un fait divers, une loi », qui fut, en son temps, tellement reprochée à son prédécesseur Sarkozy.