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On assiste, depuis le décès d’un jeune délinquant -coutumier, semble-t-il, des refus d’obtempérer, entre autres méfaits-, au déchaînement d’une véritable hystérie anti-policière dans certains milieux, complaisamment relayée par certains organes d’information et cautionnée par l’attitude et les propos indignes autant qu’ irresponsables d’une partie de la classe politique et des plus hautes autorités de l’Etat -jusqu’à l’Assemblée nationale, qui aura cru ainsi devoir rendre au défunt un hommage exceptionnel que bien des victimes du crime, policiers, gendarmes et autres citoyens, eussent amplement mérité aussi…

Le projet de loi « d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 », récemment déposé, qui prétend fixer le cap jusqu’à la fin du quinquennat, derrière le paravent de la grande opération de communication qui avait été lancée sous le nom ronflant d’ « Etats généraux de la justice» -comme un contre-feu à la crise qui avait éclaté dans l’institution judiciaire, après avoir couvé de longue date-, appelle les premières et principales observations suivantes.

Le garde des sceaux vient de présenter en Conseil des ministres un projet de loi organique « relatif à l’ouverture, la modernisation et la responsabilité du corps judiciaire ».

Sans s’attarder dans le détail de la rédaction de ce document, touffu, il appelle, dans sa philosophie, ses orientations et son architecture générale, les premières observations suivantes, étant constaté que c’est, en à peine vingt ans, le dixième texte de réforme statutaire pour la Magistrature -ce qui illustre, jusqu’à la caricature, l’instabilité de notre droit et l’errance brouillonne des nos gouvernants à l’égard de la Justice…

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