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Le ministre de la justice vient d’annoncer les « 60 mesures » de son « plan d’action ».

La plupart, en fait, ne sont pas des « scoops » : issues, pour l’essentiel, du rapport des « Etats généraux de la justice », elles avaient déjà été esquissées, notamment à l’occasion de la présentation et de la promotion du budget pour l’année 2023. Pour autant, on n’en a pas appris beaucoup plus, dans l’ensemble, car, dès qu’il s’agit de rentrer dans le détail, le ministre renvoie à plus tard, avec une loi de programmation et d’orientation, une loi organique ou d’autres chantiers législatifs engagés… C’est une évidente opération de communication publique, destinée à redorer l’image d’un membre du Gouvernement bien écornée par son renvoi devant la Cour de justice de la République et passablement éclipsé sur la scène publique, ces derniers temps, par certains de ses collègues…

L’agression meurtrière commise, le 23 décembre, à Paris, a été l’occasion, de la part de certains milieux médiatiques et politiques, à une recherche de « boucs émissives » sans la moindre considération des éléments, factuels et juridiques, de la situation :

L’Assemblée nationale a cru devoir, le 1er décembre dernier, à une voix de majorité et à une minute près dans le chaos d’une fin de séance où siégeaient moins de 15% des députés, adopter, sur l’initiative de M. Pradié, une proposition de loi créant une « juridiction spécialisée aux violences intrafamiliales ».

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