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On nous avait promis, avec l’élection de M. MACRON, un « nouveau monde », où la « vieille politique », avec ses acteurs d’un autre âge –celui de nos « grands-mères » et de leurs « anciens francs », comme le disait l’un des ministres transfuges de son camp, avec le zèle sans nuances des convertis de très fraîche date-, et ses sombres « affaires », témoignant de mauvaises mœurs révolues qu’on allait passer au Karcher d’une moralisation à marche forcée, ne serait plus qu’un mauvais souvenir…

A l’heure où, une fois de plus, notre pays est frappé par le terrorisme islamique, l’A.P.M. –qui s’incline devant les victimes et exprime sa pleine solidarité avec les forces de l’ordre, tient à appeler nos concitoyens à faire preuve de la plus grande lucidité, alors que le suffrage met entre leurs mains, le 23 avril prochain, la lourde responsabilité de choisir celui ou celle qui, dans ce contexte, devra être capable d’être le chef d’un Etat en guerre, sans la moindre restriction mentale, et, dont la détermination sans faille en la matière ne devra pas pouvoir laisser place au moindre doute chez nos ennemis.

« Indépendance de la justice » ne veut pas dire néanmoins « autisme » de ceux qui la rendent : si le juge doit être totalement libre de ses décisions, il lui appartient aussi de les prendre en pleine conscience de leur impact. C’est là un devoir déontologique élémentaire : ce n’est pas parce que Thémis est représentée avec un bandeau sur les yeux que son serviteur peut inconsidérément ignorer ou mépriser le contexte dans lequel il intervient ni la portée que ses actes peuvent avoir, bien au-delà, le cas échéant, du seul périmètre du dossier qui lui est soumis. Fiat justitia, pereat mundus n’est pas une maxime de droit positif !

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