img01

Mme Taubira s’embourbe, décidément, de jour en jour un peu plus dans ses contradictions au sujet l’ « affaire des écoutes » : désavouée par son Premier ministre, elle avait vu revenir en boomerang les papiers qu’elle avait cru bon d’agiter pour protester de sa bonne foi, et, en est réduite aujourd’hui –elle que l’on a connue si péremptoire, cassante et haineuse à, l’égard de ses adversaires, à plaider et faire plaider par ses amis, bien piteusement, la simple « maladresse », pour ce qui ne peut apparaître que comme un mensonge caractérisé…

Chaque année 14 a les unions sacrées qu’elle mérite : ce n’est plus, aujourd’hui, contre l’empire allemand, comme il y a un siècle, mais… contre la justice.

Deux parlementaires, en effet, un de la majorité et un de l’opposition, viennent de se liguer pour faire adopter –comme on peut le craindre-, à une très large majorité si ce n’est, même, à une quasi-unanimité, une proposition de loi « relative à la réforme des procédures de révision et de réexamen d’une condamnation pénale définitive ».

Toutes les dénégations de la Chancellerie n’y pourront rien : pour tous ceux qui connaissent l’actuel procureur général de Paris, François FALLETTI –professionnel discret et modeste, qui n’a jamais été porté sur les coups d’éclat ou le scandale médiatique-, la version qu’il donne de son entretien au cabinet de Mme TAUBIRA est bien conforme à la réalité des faits, et, il est évident qu’il y a eu pression pour obtenir son départ volontaire du poste qu’il occupe –sans doute jugé politiquement stratégique, alors que (pure coïncidence ?) la ministre est mise en cause dans une affaire suivie, justement, à Paris.

Adhérez à l'APM

Please publish modules in offcanvas position.