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Chaque année 14 a les unions sacrées qu’elle mérite : ce n’est plus, aujourd’hui, contre l’empire allemand, comme il y a un siècle, mais… contre la justice.

Deux parlementaires, en effet, un de la majorité et un de l’opposition, viennent de se liguer pour faire adopter –comme on peut le craindre-, à une très large majorité si ce n’est, même, à une quasi-unanimité, une proposition de loi « relative à la réforme des procédures de révision et de réexamen d’une condamnation pénale définitive ».

Toutes les dénégations de la Chancellerie n’y pourront rien : pour tous ceux qui connaissent l’actuel procureur général de Paris, François FALLETTI –professionnel discret et modeste, qui n’a jamais été porté sur les coups d’éclat ou le scandale médiatique-, la version qu’il donne de son entretien au cabinet de Mme TAUBIRA est bien conforme à la réalité des faits, et, il est évident qu’il y a eu pression pour obtenir son départ volontaire du poste qu’il occupe –sans doute jugé politiquement stratégique, alors que (pure coïncidence ?) la ministre est mise en cause dans une affaire suivie, justement, à Paris.

Nouvelle coqueluche de la presse people, Mme TAUBIRA, entre deux épanchements dans Paris-Match sur ses «blessures secrètes» (destinées donc… à ne plus le rester ! pas plus que le mépris qu’elle y affichait, cyniquement, pour les syndicats de magistrats, passé trop inaperçu…), avait convie le public, les 10 et 11 janvier, dans l’enceinte de l’UNESCO, à rêver « la Justice du 21ème siècle ».

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