En attendant le « Grenelle » annoncé par une sous-ministre -qui piétine, une fois de plus, allègrement les plates-bandes de sa collègue à la Justice sans que cette dernière semble s’en émouvoir-, les surenchères dans la plus crasse inculture juridique et linguistique vont bon train ; avec, entre autres, une forte pression de pétionnaires en folie pour introduire dans le code pénal un crime spécifique de « féminicide », censé viser les homicides de femmes dans le cadre du couple (faut-il rappeler qu’un « homicide », en bon droit et en bon français, ce n’est pas la mort donnée à être humain mâle, mais à un être humain quels que soient son sexe ou ses autres caractéristiques ?).