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Alors que quatre policiers viennent d’être mis en garde à vue et que l’enquête sur les faits qui leur sont reprochés ne fait que commencer, M. MACRON a cru devoir joindre sa voix à la meute médiatique qui les a d’emblée déclarés coupables au seul vu d’une vidéo, en les accablant publiquement et en piétinant leur présomption d’innocence ; c’est, de sa part, bafouer la séparation des pouvoirs et trahir sa mission constitutionnelle de garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire (à l’instar de son prédécesseur en pareille circonstance –précédent qui n’excuse rien, d’autant que ce n’est pas la première fois).

            Voici à peine quelques mois un célèbre ténor du Barreau tonnait contre la tenue d’audiences judiciaires en visio-conférence, qualifiant même le procédé de « monstruosité » ; jamais en reste d’une outrance, selon son habitude, il allait même jusqu’à évoquer à ce sujet « la loi des suspects » de Robespierre ! (qui permettait, sur une simple accusation, d’expédier quelqu’un à la guillotine en lui refusant toute défense…).

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