Les mouvements qui agitent les prisons ces jours-ci s’inscrivent dans un délitement institutionnel qui vient de loin.
Les mouvements qui agitent les prisons ces jours-ci s’inscrivent dans un délitement institutionnel qui vient de loin.
En dehors de tout débat sur l’opportunité de construire un aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, la décision de M. Macron et de son gouvernement, tant par les conditions dans lesquelles elle est intervenue que par le message qu’elle envoie aux milieux de la délinquance et de la criminalité, attente gravement à l’autorité de l’Etat et au crédit de la loi dans ce pays.
Suite à la « restitution » faite, le 15 janvier dernier, par Mme Belloubet des cinq rapports qui lui ont été remis dans le cadre des « chantiers de la justice », on ne peut manquer, échaudé par les précédents d’opérations de communication à grand spectacle qui font un peu partie des figures imposées pour chaque titulaire de la fonction –et dont la caricature reste, dans l’escalade de l’enflure rhétorique, et, le décalage entre ambitions affichées et résultats concrets, celle dite « Justice du 21e siècle » de Mme Taubira-, d’éprouver d’emblée un certain scepticisme… Certaines propositions n’appellent pas, de prima facie, d’objections majeures, mais, d’autres, en revanche, sont inacceptables.
On apprend par le Monde daté du 9 novembre, sous le titre « Quand une mutuelle de fonctionnaires s’assure des impôts réduits à Malte », que la mutuelle INTERIALE avait ouvert une filiale à Malte, où l’imposition des entreprises est bien inférieure à celle de la France…