A la fin des années 1970, le nommé Jacques Bidalou, juge d’instance à Hayange, avait accoutumé de rendre des jugements extravagants, dans un esprit qu’on pourrait qualifier de « situationniste », qui mêlait outrance et dérision dans le détournement des principes juridiques pour des finalités idéologiques ; lorsqu’il lui vint, entre autres fantaisies, l’idée de citer le Premier ministre de l’époque pour qu’il s’expliquât sur sa politique économique et sociale, dans un contentieux relatif à un chômeur, une procédure disciplinaire fut engagée pour violation de la séparation des pouvoirs, entre autres griefs déontologiques qui surabondaient, aboutissant à sa révocation. Réintégré –fort imprudemment-, par la Gauche au pouvoir, et, malgré une affectation dans un parquet censé l’encadrer mais qui donna bien de la tablature à son chef, il persista dans la provocation militante et l’abus de pouvoir, et, fut, finalement, révoqué une seconde et dernière fois.
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