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Ainsi, comme le révèle la Presse -et, comme ne le dément pas Mme Belloubet, même si elle cherche à donner du fait une présentation moins choquante-, la Chancellerie entend moduler les annonces relatives à la suppression de postes de juges d’instruction en fonction de la position électorale des candidats de la « République en marche » aux prochaines municipales…

A la fin des années 1970, le nommé Jacques Bidalou, juge d’instance à Hayange, avait accoutumé de rendre des jugements extravagants, dans un esprit qu’on pourrait qualifier de « situationniste », qui mêlait outrance et dérision dans le détournement des principes juridiques pour des finalités idéologiques ; lorsqu’il lui vint, entre autres fantaisies, l’idée de citer le Premier ministre de l’époque pour qu’il s’expliquât sur sa politique économique et sociale, dans un contentieux relatif à un chômeur, une procédure disciplinaire fut engagée pour violation de la séparation des pouvoirs, entre autres griefs déontologiques qui surabondaient, aboutissant à sa révocation. Réintégré –fort imprudemment-, par la Gauche au pouvoir, et, malgré une affectation dans un parquet censé l’encadrer mais qui donna bien de la tablature à son chef, il persista dans la provocation militante et l’abus de pouvoir, et, fut, finalement, révoqué une seconde et dernière fois.

En attendant le « Grenelle » annoncé par une sous-ministre -qui piétine, une fois de plus, allègrement les plates-bandes de sa collègue à la Justice sans que cette dernière semble s’en émouvoir-, les surenchères dans la plus crasse inculture juridique et linguistique vont bon train ; avec, entre autres, une forte pression de pétionnaires en folie pour introduire dans le code pénal un crime spécifique de « féminicide », censé viser les homicides de femmes dans le cadre du couple (faut-il rappeler qu’un « homicide », en bon droit et en bon français, ce n’est pas la mort donnée à être humain mâle, mais à un être humain quels que soient son sexe ou ses autres caractéristiques ?).

La longue interview donnée par Eliane Houlette en quittant le parquet national financier, dans Marianne de la semaine dernière, semble être passée très inaperçue, et, c'est fort dommage, car ce plaidoyer pro domo laisse pantois sur ce qui aura été son plus beau "coup" à la tête de cette très discutable institution (que nous avions dénoncée dès l'origine).

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