Les indignes et irresponsables propos de Mme Belloubet, assimilant la critique d’une religion –serait-elle grossièrement exprimée par une jeune mineure qui a peut-être encore des choses à apprendre dans le domaine de la sociabilité-, à une atteinte à la liberté de conscience –dans l’ignorance crasse ou dans le plus parfait mépris d’une jurisprudence constante des tribunaux français comme européens, et, en prime, à l’instar de M. Macron récemment, en s’immisçant dans le cours d’une affaire de justice-, ont été à peu près unanimement condamnés ; à l’exception, évidemment, des fanatiques dont elle légitime ainsi la revendication en faveur de l’instauration d’un délit de blasphème dans notre pays, et qui, aujourd’hui, menacent très directement la vie de cette adolescente, qu’ils lapident sur les réseaux sociaux -alors que l’on sait, s’il y en avait besoin, notamment depuis l’attentat contre « Charlie Hebdo », où peut conduire leur haine de la liberté d’expression des autres…